Rencontre avec Boualem Sansal : Le français, parlons-en! (vidéo), par l’Atelier de la langue française.

Rencontre avec Boualem Sansal : Le français, parlons-en! (vidéo), par l’Atelier de la langue française.
mai 2024
Grande Galerie du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts
Entretien avec BOUALEM SANSAL Animé par Sandra Alfonsi et Michel Peretti
L’écrivain algérien lauréat de prix prestigieux en France et à l’étranger nous parle de son dernier roman, le récit d’anticipation Vivre. Le compte à rebours (Gallimard, 2024).
27 novembre 2018, Boualem Sansal s’entretient avec Yasmina Jaafar.
Rencontre avec Boualem Sansal: Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu. Un partenariat Librairie Coiffard et Université Permanente. Conférence animée par Henri Copin.
« Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. (…) L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs ? » Ute von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, 26 ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute raconte à sa fille la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle « les Serviteurs », car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées ? Comme dans « 2084 », Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.
Rencontre de la librairie Mollat avec Boualem Sansal pour son livre Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu aux (Gallimard). Rentrée littéraire automne 2018.
Rencontre avec Boualem Sansal, qui a eu lieu le 10 octobre 2018 à la librairie Dialogues à Brest, à l’occasion de la parution du livre Le train d’Erlingen (Gallimard). Entretien mené par Élise Le Fourn. Réalisation : Ronan Loup.
En 2018, Michel Zlotowski s’entretenait avec Boualem Sansal à propos des tensions identitaires et religieuses liées à l’histoire de l’Algérie et de ses Juifs (Akadem TV).
Lors des Assises Internationales du Roman, nous avons voulu interroger l’écrivain algérien de langue française B. Sansal sur la littérature et sa capacité à créer du lien entre les peuples. Nous vous laissons découvrir le point de vue de l’auteur sur la question.
Touriya Fili-Tullon, « Que peut la littérature ? », Entretien avec B. Sansal, La Clé des Langues, Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), janvier 2017 [en ligne].
Conférence donnée par Boualem Sansal dans le cadre de la 49e session des Rencontres internationales de Genève.
« Fictions. Penser le monde par la littérature », le 26 septembre 2016. Introduction par Michel Porret. Suivie d’une table ronde animée par François Rosset (UNIL). Avec Boualem Sansal, Marc Atallah (Maison d’Ailleurs) et Pascale Kramer (écrivaine).
« Depuis longtemps sans doute, et de plus en plus de nos jours, la violence s’étend sur le monde, dans un mouvement conquérant et totalitaire. Elle repense le monde, le reconfigure, selon ses volontés et ses besoins. Forcées par la mondialisation consumériste, la dictature du politiquement correct et l’expansion islamiste, nos vies nous échappent. Les institutions démocratiques, issues des Lumières, sont toutes en perte de vitesse. Ni la politique, ni la philosophie, n’offrent de perspectives crédibles. Et la littérature, peut-elle nous aider à nous remettre en question et rebâtir un cadre de vie en adéquation avec nos aspirations « Depuis longtemps sans doute, et de plus en plus de nos jours, la violence s’étend sur le monde, dans un mouvement conquérant et totalitaire. Elle repense le monde, le reconfigure, selon ses volontés et ses besoins. Forcées par la mondialisation consumériste, la dictature du politiquement correct et l’expansion islamiste, nos vies nous échappent. Les institutions démocratiques, issues des Lumières, sont toutes en perte de vitesse. Ni la politique, ni la philosophie, n’offrent de perspectives crédibles. Et la littérature, peut-elle nous aider à nous remettre en question et rebâtir un cadre de vie en adéquation avec nos aspirations ? La réponse est certainement oui, si elle s’engage et qu’elle sache réinventer les Lumières. »? La réponse est certainement oui, si elle s’engage et qu’elle sait réinventer les Lumières. »
Boualem Sansal : « J’écris face à la menace islamiste sur le monde. » (octobre 2015)