Rencontre avec Boualem Sansal : Le français, parlons-en! (vidéo), par l’Atelier de la langue française.

Rencontre avec Boualem Sansal : Le français, parlons-en! (vidéo), par l’Atelier de la langue française.
mai 2024
Grande Galerie du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts
Entretien avec BOUALEM SANSAL Animé par Sandra Alfonsi et Michel Peretti
L’écrivain algérien lauréat de prix prestigieux en France et à l’étranger nous parle de son dernier roman, le récit d’anticipation Vivre. Le compte à rebours (Gallimard, 2024).
Boualem Sansal, écrivain : « La fin du monde n’est pas une obsession chez moi, c’est une réalité. »
France Culture, Les Midis de Culture, 2 mai 2024.
Et si la fin du monde avait lieu dans 780 jours ? Connu pour sa littérature de combat, l’auteur algérien Boualem Sensal publie Vivre : le compte à rebours, un roman de science-fiction qui tient aussi du pamphlet pour dénoncer les travers de notre époque.
Une fin inéluctable
Boualem Sansal rappelle à quel point la fin du monde est proche et à quel point les réponses immédiates sont une nécessité : « le temps a toujours été la dimension de l’humain« .
Il rappelle aussi que, face aux guerres actuelles, nombreuses sont les questions auxquelles nous ne savons pas répondre.
Face la violence
De formation scientifique, Boualem Sansal dit avoir vécu toute sa vie dans la certitude que “1+1=2”.
Puis ce monde de la certitude s’est effondré avec la guerre d’Algérie, qui a fracassé tous les paradigmes. “J’ai senti que mes connaissances scientifiques pouvaient être utilisées pour la compréhension de ce qui arrivait” dit Boualem Sansal, qui a alors rassemblé ses connaissances pour réfléchir à la violence.
D’une certaine manière, il a donc été « appelé » comme son personnage de Paolo.
27 novembre 2018, Boualem Sansal s’entretient avec Yasmina Jaafar.
Rencontre avec Boualem Sansal: Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu. Un partenariat Librairie Coiffard et Université Permanente. Conférence animée par Henri Copin.
« Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. (…) L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs ? » Ute von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, 26 ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute raconte à sa fille la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle « les Serviteurs », car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées ? Comme dans « 2084 », Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.
Rencontre de la librairie Mollat avec Boualem Sansal pour son livre Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu aux (Gallimard). Rentrée littéraire automne 2018.
Rencontre avec Boualem Sansal, qui a eu lieu le 10 octobre 2018 à la librairie Dialogues à Brest, à l’occasion de la parution du livre Le train d’Erlingen (Gallimard). Entretien mené par Élise Le Fourn. Réalisation : Ronan Loup.
En 2018, Michel Zlotowski s’entretenait avec Boualem Sansal à propos des tensions identitaires et religieuses liées à l’histoire de l’Algérie et de ses Juifs (Akadem TV).
Les Matins de France Culture, 31 août 2018, avec Boualem Sansal comme invité. Une « chronique sur les temps qui courent », c’est ainsi que l’écrivain Boualem Sansal définit son nouveau roman.
Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu, paraît en cette rentrée littéraire aux éditions Gallimard. Un roman aux formes multiples, un roman labyrinthique, qui explore différents territoires et temporalités. Comme dans son précédent ouvrage 2084, Boualem Sansal poursuit sa mise en garde contre les fanatismes religieux renforcés par la faillite du politique et du capitalisme débridé.
Lors des Assises Internationales du Roman, nous avons voulu interroger l’écrivain algérien de langue française B. Sansal sur la littérature et sa capacité à créer du lien entre les peuples. Nous vous laissons découvrir le point de vue de l’auteur sur la question.
Touriya Fili-Tullon, « Que peut la littérature ? », Entretien avec B. Sansal, La Clé des Langues, Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), janvier 2017 [en ligne].